Patrice Hilligot : toute l’expertise autour de l’esthétique et de la reconstruction mammaire

Patrice Hilligot : toute l’expertise autour de l’esthétique et de la reconstruction mammaire

Ancien interne, chef de clinique et assistant des hôpitaux de Paris, le chirurgien Patrice Hilligot est spécialisé dans les interventions chirurgicales autour de la réduction mammaire, de l’augmentation mammaire, mais aussi de la reconstruction mammaires à la suite d’un cancer du sein et toutes les malformations mammaires (Asymetrie, gynécomastie chez l’homme, et seins tubéreux…)

Spécialisé en chirurgie réparatrice ainsi qu’en chirurgie esthétique, en chirurgie plastique et en médecine esthétique, le docteur Patrice Hilligot accompagne depuis plusieurs décennies de nombreux patients.

Le professionnel de santé, diplômé de l’École viscérale et digestive de Paris, s’est ensuite spécialisé au sein de l’École de chirurgie esthétique et réparatrice de Paris ; un savoir-faire de pointe qui lui a permis de développer un haut niveau de savoir-faire. Selon lui, un bon chirurgien esthétique doit être en mesure de maîtriser la chirurgie esthétique de façon globale.

DIFFÉRENTES OPÉRATIONS MAMMAIRES EFFECTUÉES

Parmi ses domaines d’intervention, Patrice Hilligot propose, notamment, des opérations d’augmentation mammaire, de diminution mammaire, mais aussi de reconstruction mammaire.

« Il est décisif de rappeler que chez les femmes, la poitrine est un symbole de féminité et de sensualité extrêmement important. Pourtant, les seins sont une partie du corps qui, au cours d’une vie, peut être amenée à se modifier (allaitement, grossesses, perte de poids, vieillissement, maladie, etc.). Cela se caractérise soit par une diminution du volume, soit au contraire par une augmentation. Je suis donc amené à réaliser différentes sortes d’interventions chirurgicales afin de répondre à ces problématiques » explique Patrice Hilligot.

DES PROTHÈSES EN SILICONES RONDES ET À PAROIS LISSES POUR LES AUGMENTATIONS MAMMAIRES

À l’origine, l’augmentation mammaire permet de répondre à la problématique de seins hypotrophiques (insuffisance de développement). Il existe alors deux solutions pour réaliser une augmentation des seins : l’implantation de prothèses, ou l’injection de graisse au niveau de la poitrine, ce qu’on appelle le lipofilling.

Concernant les prothèses, il en existe différents types : tout d’abord les prothèses remplies de sérum physiologique, ou bien les prothèses contenant du gel de silicone qui représentent d’ailleurs la grande majorité des prothèses implantées.

« Pour ma part, j’utilise des prothèses mobiles de forme ronde au gel de silicone, à la paroi lisse et plutôt de base large. Selon moi, ces prothèses offrent de meilleurs résultats esthétiques, plus naturels pour mes patientes. Pour les implanter, je suis favorable à une incision au niveau de l’aréole, cela permet d’obtenir une cicatrice presque invisible ».

Octobre rose contre le cancer du sein

Concernant la technique du lipofilling, Patrice Hilligot ne recommande pas l’injection de graisse pour les femmes de plus de cinquante ans, pour les femmes aux antécédents de cancer du sein, et pour les femmes ayant rencontré des problèmes de santé liés à leur poitrine (mastopathie). « De plus, le lipofilling n’est valable que pour les femmes qui ont un stock de graisse suffisant pour pouvoir réaliser cette opération. En revanche, l’injection de graisse est importante pour parfaire le résultat esthétique combiné à la pose de prothèses.”

LA DIMINUTION MAMMAIRE : UNE INTERVENTION NÉCESSAIRE POUR CERTAINES FEMMES

Comme l’explique le chirurgien, les patientes qui souhaitent diminuer le volume de leur poitrine ont souvent plusieurs raisons : cette hypertrophie peut en effet leur causer de nombreux maux, comme des douleurs dorsales, ainsi que des problèmes psychologiques avec une perte de confiance en soi, des difficultés dans l’habillement ou pour la pratique sportive.

« Quand on enlève du volume de sein, on retire de la glande, mais aussi de la peau. En définitive, il y a une cicatrice. Le but est alors que celle-ci soit la plus courte et la plus discrète possible. Pour cela, j’utilise une méthode de suture inédite que j’ai moi-même développée : le lambeau d’accolement (Adhesion Flap). Elle permet d’éviter au maximum l’élargissement cicatriciel pour un résultat esthétique optimal ».

Patrice Hilligot a également mis au point un schéma à partir de mesures du thorax et du sein qui permettent d’obtenir selon ce modèle type, une poitrine aux dimensions parfaites.

LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE APRÈS UN CANCER DU SEIN

En France, 650 000 femmes sont ou ont été impactées par le cancer du sein. Cela représente 58 500 nouveaux cas par an, pour 12 000 décès (chiffres pour l’année 2020). « En ce mois d’octobre rose, rappelons que le dépistage et l’autopalpation sont extrêmement importants, notamment chez les femmes de plus de 50 ans, mais également chez les hommes, 500 cas par an ! ».

Malgré l’augmentation du nombre de nouveaux malades entre 2010 et 2018, l’incidence du taux de mortalité a diminué de 1,6 % par an sur la même période.

Pour la reconstruction mammaire après un cancer, ce travail regroupe différents types d’intervention pour redessiner un sein partiellement mutilé ou totalement amputé. « Ce travail de réparation est à mi-chemin entre la chirurgie réparatrice et la chirurgie esthétique. En effet, les patientes souhaitent désormais retrouver deux seins identiques avec une vraie esthétique ».

Il existe alors deux types de reconstruction : la reconstruction immédiate lors de la mastectomie, ou bien la reconstruction différée qui intervient six mois après l’arrêt de l’ensemble des traitements qui apportent de meilleurs résultats esthétiques « Une fois encore, je privilégie la reconstruction par pose d’implants prothèses, moins mutilantes que la reconstruction par lambeaux de grand dorsal ou de grand droit ».

À noter, pour les changements de prothèses, le chirurgien spécialisé recommande de réaliser une surveillance régulière tous les deux ans à l’aide d’une simple échographie faite par un radiologue compétent. Le remplacement des prothèses s’effectue le plus souvent quinze ans après leur pose.

On espère que cet article vous a permis d’en savoir d’avantage sur la reconstruction mammaire ! N’hésitez pas à nous écrire en commentaire votre avis ou vos expériences !  Prenez soin de vous ! 💕

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